Intolérance au lactose: bientôt un remède?
Un mécanisme de régulation de l'expression du gène de la lactase, l'enzyme qui permet de digérer le lactose dans les intestins a été identifié, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale EMBO, Molecular Medecine. Une nouvelle voix thérapeutique pour un remède contre l'intolérance au lactose ?
Les chercheurs du Centre international de recherche sur l'inflammation de Lille ont découvert par hasard le mécanisme de régulation de l'expression du gène de la lactase, l'enzyme qui permet de digérer le lactose dans les intestins. Ce procédé fait intervenir PPARg, un récepteur nucléaire qui pourrait être géré par des molécules naturellement présentes dans l'alimentation.
Des molécules pour combattre l'intolérance au lactose
"Chez tous les mammifères, la production de lactase disparait après le sevrage. Mais chez l'homme, des mutations apparues au cours de l'évolution ont permis le maintien de la synthèse de cette enzyme à l'âge adulte, sachant que ces mutations sont assez hétérogènes selon les populations. De 70% à 80% des personnes d'origine caucasiennes produisent cette enzyme à l'âge adulte, mais c'est seulement le cas d'environ 10% des personnes d'origine asiatique", explique Benjamin Bertin.
Si l'intolérance au lactose n'est pas dangereuse, certaines études l'ont lié à une augmentation du risque de présenter certaines maladies, comme l'hypertension artérielle ou l'ostéoporose, à cause de la non consommation d'aliments. "L'intolérance au lactose n'a pas vocation, à mon avis, à faire l'objet d'un traitement pharmacologique. Toutefois, certaines molécules que l'on trouve naturellement dans l'alimentation régulent PPAR, notamment certains acides gras. L'idée serait donc de supplémenter des intolérants au lactose avec ces nutriments pour qu'ils puissent augmenter leur production de lactase et leur consommation de produits laitiers s'ils le souhaitent", affirme le chercheur.
Les chercheurs mènent de nouvelles études pour identifier les fameuses molécules naturelles de l'alimentation qui pourraient être proposées aux intolérants au lactose.
Lait pour la consommation: quelle est la meilleure option?
Le lait de vache
Il est une excellente source de minéraux tels que le calcium vitamine A et de potassium. Il existe quatre types: lait entier, écrémé, égale à un pourcentage et de deux pour cent. Dans chacune contenant la même quantité de protéines, de calcium et de vitamines, mais ils ne diffèrent que de calories et de la graisse.
Le lait de vache
Il est une excellente source de minéraux tels que le calcium vitamine A et de potassium. Il existe quatre types: lait entier, écrémé, égale à un pourcentage et de deux pour cent. Dans chacune contenant la même quantité de protéines, de calcium et de vitamines, mais ils ne diffèrent que de calories et de la graisse.
Le lait de soja
Il est fabriqué à partir de soja et de l’eau. A des avantages au-dessus de la vache folle seulement qu’il n’est pas d’origine animale. C’est un bon choix pour ceux qui ne se nourrit pas de produits animaux, ne perçoit pas le lactose ou est allergique aux produits laitiers.
L’huile d’amande
En son cœur, il ya des amandes et de l’eau filtrée. A une teneur élevée en calcium, est bien adapté pour les gens qui sont sur un régime alimentaire sans sucre, anti-allergie et les végétaliens.
Lait de chanvre
Riche en oméga-3 et oméga-6 et d’autres substances utiles. A seulement 80 calories dans 1 tasse de lait.
Lait végétaux: seulement tendance ou réél bénéfice?
Les ventes de laits végétaux ont bondi de près de 20% en France l'an dernier. Parfois présentés comme une alternative au lait d'origine animale, sont-ils pour autant bons pour la santé et peut-on les consommer à tous les âges ?
En France, leur consommation explose : les ventes se sont envolées de 19% rien que l’an dernier, selon les chiffres de l’Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique (dite Agence bio). Mais ne vous y trompez pas ! Ces boissons végétales ne peuvent pas remplacer le lait de vache, prévient d'emblée le Dr Laurent Chevallier, médecin consultant en nutrition, praticien attaché au CHU de Montpellier et auteur de L’indulgence dans l’assiette (Editions Fayard, 2018). L’appellation 'lait' qui est inscrite sur les emballages de ces produits ne correspond pas à la mention indiquée, elle est même trompeuse pour le consommateur, insiste auprès de LCI le spécialiste. Il serait plus juste de parler de jus. "Même si elles en ont l’aspect et la texture, ces boissons n’ont absolument rien à voir avec du lait d’origine animale d’un point de vue nutritionnel. En fait, il s'agit de graines mixées avec de l’eau ou d’autres types de végétaux rendus liquides", poursuit le médecin.
Les laits végétaux ont malgré tout un avantage : ils ne contiennent pas de lactose, le fameux glucide responsable de l'intolérance. Les gens qui sont allergiques ou intolérants au lait traditionnel peuvent donc en boire. Sur le plan nutritionnel, si l'on en croit les indications sur l'emballage, ces jus contiendraient quantité de vitamines et de minéraux, notamment du magnésium et du potassium et surtout "moins de graisse que le lait de vache", ce qui en ferait un précieux allié contre le mauvais cholestérol.
"Les gens ont l’impression de se faire du bien en consommant ces boissons, alors que ce n’est pas forcément le cas, souligne le nutritionniste. Le bénéfice pour la santé est très relatif, nous assure ainsi le Dr Laurent Chevallier. Contrairement au lait de vache, son apport en protéine et en calcium est limité. En effet, ces boissons sont pauvres en vitamines D assimilables par l'organisme et ne contiennent pas de vitamine B12, pourtant essentielle à la formation des globules rouges dans l'organisme.
L'autre problème que pose ces boissons, c'est qu'elles sont généralement sucrées, en particulier quand elles sont vendues en brique. "Finalement, ça revient à consommer un soda ou un jus de fruit industriel, estime le Dr Laurent Chevallier. Ce qu’on peut conseiller aux gens qui digèrent mal le lait est de rester sur le lait de vache délactosé, mais en bio. Ou bien du lait de brebis, si on préfère, toujours en bio."
Lait de vache: les hormones dont il contient sont-elles risquées pour la santé?
La dangerosité des hormones contenues dans le lait de vache est un argument souvent mis en avant par les anti-laits. Mais est-ce vrai ? Tout d’abord, il faut savoir que "l’utilisation d’hormones a toujours été interdite en France et elle est bannie en Europe depuis 1988. Si le rendement des vaches laitières a quasi doublé en 20 ans, c’est grâce à l’amélioration des méthodes de sélection des élevages", a déclaré en 2010 Koenraad Duhem, directeur scientifique du Centre interprofessionnel de l'Economie laitière (Cniel). Les seules hormones contenues dans le lait de vache sont naturelles. Ce sont des facteurs de croissance destinées à faire grossir rapidement les veaux. Ils sont soupçonnés de favoriser certains cancers (colorectal, prostate, sein). Des soupçons réfutés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire en 2012 : "les études disponibles n’ont pas démontré un lien entre les facteurs de croissance présents dans le lait de vache et un risque de développer un cancer, et s’ils ont un effet sur la santé, celui-ci semble être minime".
A la question "Tous les laits d’origine animale se valent-ils ?", la réponse est "Non" mais il ne faut pas pour autant en privilégier un plus qu’un autre en pensant qu’il est meilleur pour la santé.En diversifiant les sources de lait, de desserts lactés et de fromages, on a tout à y gagner ! Cela permet de diversifier les qualités nutritionnelles complémentaires.
Lait : tout ce qu’il faut savoir pour bien choisir son lait
Le lait est un aliment que les professionnels de la santé recommandent car il apporte des nutriments essentiels pour l’organisme. Cependant avec les nombreuses variantes de laits disponibles sur le marché, il devient difficile de choisir le bon lait pour soi. Pour ne pas vous perdre au rayon lait, voici nos conseils.
Concernant le lait entier, demi-écrémé ou écrémé, le goût de chacun prime mais il y a aussi la teneur en matière grasse. A l’usine qui manufacture le lait, le lait est d’abord pasteurisé avant d’être séparé de la crème. Après cela, on réintroduit de nouveau la crème dans le lait selon la quantité désirée. Pour le lait entier, la crème constitue 36g, pour le lait demi-écrémé 15g à 18g et pour le lait écrémé aucune matière grasse. Comme il n’est pas composé de crème, le lait écrémé est plus liquide et moins gouteux que le lait demi-écrémé et le lait entier. Dans le rayon lait, la différence se reconnait par la couleur des bouchons. Le vert c’est pour le lait écrémé, le rouge pour le lait entier et le bleu pour le demi-écrémé.
Pour les personnes qui présentent une carence en vitamines D, il existe aussi le lait enrichi en vitamine D qui est fortement conseillé chez les enfants et les personnes âgées. Concernant le lait enrichi en oméga 3, la production consiste à alimenter les vaches avec des fourrages riches en oméga 3 comme les graines de lin. Certains producteurs ajoutent aussi de l’huile de poisson dans le lait. Toutefois, il est plus sain de consommer directement du poisson gras 2 fois par semaine.
Si vous êtes adeptes du bio, l’achat du lait biologique revient à acheter du lait riche en oméga 3 car les vaches élevées dans la nature se nourrissent avec des aliments riches en oméga 3 donc produisent naturellement du lait riche en ce nutriment.
Et le lait de soja qui est d’origine végétal, est recommandé pour les personnes allergiques aux protéines de lait ou intolérantes au lactose. Enrichi en calcium, sa valeur nutritionnelle est comparable avec celle du lait demi-écrémé mais avec moins de calories.
Stallergenes et DBV Technologie s’associent pour développer des patchs contre les allergies
Stallergenes est un centre de recherche mais aussi une entreprise spécialisée des traitements contre les maladies respiratoires allergiques. Ce laboratoire français s’est associé à une société francilienne DBV Technologie afin de créer des patchs anti-allergie.
L’objectif du partenariat est de développer un nouveau patch pour lutter contre l’allergie au pollen de bouleau qui affecte 10 à 20% des européens. La fabrication de ce patch repose sur la technologie de protéine recombinante dont Stallergenes dispose. Quant à DBV Technologie, elle présente les meilleures technologies en matière de développement et de recherche. C’est la société Stallergenes qui va d’abord financer les premières recherches réalisées par DBV.
D’ici un an et demi ou deux ans, DBV sera en mesure de présenter un nouveau produit prêt à entrer en développement clinique c’est-à-dire que les essais seront appliqués chez l’homme. Stallergenes se chargera ensuite du développement final et de la mise au marché du produit.
Rappelons que Stallergenes est le leader des traitements d’immunothérapie sublinguale et que le chiffre d’affaire de la société atteigne déjà les 240 millions d’euros. Plus de 500 000 patients sont soignés grâce à Stallergenes mais la méthode sublinguale n’est pas adaptée pour tous. En effet, certains patients souffrent de réaction locale ou sont très allergiques. Les nouvelles recherches permettront aussi de corriger ces cas. Chez DBV, le patch pour traiter l’allergie à l’arachide est déjà en phase finale de développement, ce qui veut dire qu’il serait bientôt disponible. Le patch destiné pour l’allergie au lait entrera en étude clinique aux Etats-Unis en 2014.
Allergie au lait et intolérance au lactose, deux cas différents
Depuis quelques années, les cas d’allergies alimentaires n’ont cessé d’augmenter et elles s’accompagnent de symptômes intenses. Dans le domaine des allergies aux produits laitiers, il faut faire la différence entre une allergie aux protéines de lait et une intolérance au lactose.
Intolérance et allergie
L’allergie aux protéines de lait se rencontre surtout au niveau des enfants tandis que l’intolérance au lactose touche essentiellement les adultes (près 30% de la population européenne). En effet, plus nous vieillissons, plus le taux de lactase dans l’intestin grêle baisse. D’après les idées reçues, les indigestions de lait et laitage sont liées à une allergie au lait mais il vaut mieux avoir l’avis d’un médecin qui saura faire la différence entre une allergie au lait et une intolérance pour choisir les traitements adéquats.
Allergie
Au contact d’un allergène alimentaire, le corps produit une réaction immunitaire. Ici, il s’agit de la protéine de lait et la seule façon de guérir est une éviction totale du lait et des produits dérivés.
Intolérance
Par contre, l’intolérance encourage une consommation régulière de produits laitiers pour bénéficier de ses apports nutritionnels. Outre les troubles digestifs tels les ballonnements et les diarrhées ponctuelles, l’intolérance n’a pas d’effet direct sur la santé. En cas d’indigestion, les médecins parlent souvent d’une carence en lactase dans l’intestin grêle. Il s’agit de l’enzyme qui divise le lactose en galactose et en glucose, des sucres simples qui seront ensuite absorbées par la muqueuse digestive et emmenées par le sang. Sans évoquer les cas rares de prédisposition génétiques, l’intolérance au lactose arrive avec l’âge et la baisse de production de lactase dans l’intestin grêle provoque des troubles de la digestion : ballonnements, nausées, gaz et diarrhées qui surviennent entre 30 minutes et 2 heures après l’ingestion.
Modifier les gènes des ruminants pour obtenir un lait pauvre en allergènes
Composé en majeur partie de substances allergènes, le lait animal provoque des troubles insupportables chez les personnes victimes d’allergie au lactose. Visible dans le lait des ruminants, la bêtalactoglobuline (BLG) est une protéine puissante qui ne figure pas dans le lait humain.
Pour rendre les laits plus tolérables, les scientifiques ne cessent de renouveler les recherches. Par exemple, la mutation spécifique d’un gène permet d’en modifier l’expression. Il y a aussi la procédure à base de l’utilisation d’ARN interférents ou ARNi, de petits ARN avec séquence complémentaire à celle d’ARN messager1 dont l’association à d’autres protéines cellulaires amène à la destruction ou l’inhibition de la traduction du gène.
Pour obtenir un lait sans bêtalactoglobuline (BLG), des scientifiques néozélandais ont placé des gènes synthétiques codant des ARNi reconnaissant l’ARN messager de la BLG dans des embryons de vaches. L’expérience a donné naissance à des animaux avec du lait sans allergène BLG et sans s’y attendre, les chercheurs ont réussi à améliorer la quantité des autres protéines présentes dans le lait des ruminants, d’où un lait qui a su conserver sa valeur nutritive. En rappel, l’ARN messager est une copie transitoire d’une portion de l’ADN comparable à un ou plusieurs gènes. Découvert en 1960 par Jacques Monod, François Jacob et son équipe, l’ARNm agit en tant qu’intermédiaire des cellules durant la synthèse des protéines.
La réaction des consommateurs
Après ces résultats concluants, les spécialistes néozélandais doivent encore subir les réactions des consommateurs. Outre sa richesse en acides aminés essentiels pour l’organisme humain, la fonction spécifique de la bêtalactoglobuline chez l’homme n’a pas encore été prouvée mais les scientifiques comptent éclairer la situation en étudiant son absence chez ces vaches.
Lactose : connaître la quantité de lactose dans les produits contenant du lait
Il est essentiel de connaître la quantité de lactose dans les produits ingérés surtout pour les personnes souffrant d’allergie au lactose.
Concernant les laits, le lait entier contient 4, 9 g de lactose pour 100ml et c’est pareil pour le lait écrémé. Le lait dé-lactosé comme ‘Matin Léger’ ne contient que 0,5g de lactose pour 100ml. Pour les laits fermentés, le babeurre contient 4g de lactose pour 100ml, le Petit Suisse Nature 40% 3,3 g de lactose pour 100ml, le yaourt nature 4,8 g de lactose pour 100ml, le yaourt aromatisé 3 à 4 g de lactose pour 100ml, le yaourt à boire 4g de lactose pour 100ml et le kéfir 4g de lactose pour 100ml.
Pour les desserts, la crème (chocolat, vanille, caramel etc…) contient 6,2 g de lactose pour 100g. Le riz au lait 4 et + g de lactose pour 100g. La crème glacée 5 et + g de lactose pour 100g, la barre glacée 10,8g de lactose pour 100g, le chou à la crème et l’éclair 1,2 g de lactose pour 100g, le flan 6,2g de lactose pour 100g et le gaufre 20,7 g de lactose pour 100g.
Pour les fromages, sur 100 g de fromages frais ou de fromage blanc il y a 2,5 à 3,4 g de lactose. Le Cottage cheese contient 3,5g et la mozzarella 2,5g et le fromage à pâte molle comme le Camembert et le Brie 1 à 2 g de lactose. Le fromage à pâte mi-dure (fromage à raclette- Reblochon) 1g de lactose pour 100g et le fromage à pâte extra dure ou dure (Gruyère, Emmentale-Gouda-Mimolette) ne contient que quelques traces de lactose.
Pour les encas, le lactose est calculé sur 100g. Le pain au chocolat contient 0,7g de lactose, la pâte chocolatée à tartiner 4,6g, la barre chocolatée enrobée 7,8g, le biscuit et goûter chocolat fourré 3,2g, le biscuit sec 0,1g, le chocolat au lait 7,2 g et les cookies 3,2g.
Allergies aux ½ufs : un meilleur traitement
Parue dans le New England Journal of Medicine, une étude américaine s’est basée sur l’allergie aux ½ufs des enfants. Pour réduire et éradiquer l’allergie, les spécialistes ont utilisé l’allergène pour déstabiliser le système immunitaire des sujets en leur prescrivant des doses quotidiennes de blanc d’½uf calculées suivant les besoins de l’organisme. Même si cette technique est très efficace pour les allergies alimentaires, les spécialistes préconisent un traitement sous surveillance médicale pour réduire les risques de réactions graves.
Parmi les allergies alimentaires les plus communes, l’allergie aux ½ufs touche 2% des enfants et dans 10 à 20 % des cas, elle est toujours apparente à l’âge adulte.
Guidés par Wesley Burks de l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, les spécialistes ont étudié les cas de 55 enfants et adolescents âgés de 5 à 11 ans dont les symptômes étaient plutôt austères pour qu'une diminution spontanée soit aléatoire mais pas assez pour que le risque d'un choc anaphylactique soit spécifique. Lors des recherches, la diminution de la pression sanguine n’a pas été prise en compte.
Les études se sont déroulées comme suit : 40 enfants ont mangé quotidiennement une dose de blanc d’½uf en poudre tandis que les 15 restants ont reçu un placebo. Au fur et au mesure que la recherche avançait, les quantités étaient augmentées et au final, les enfants traités au blanc d’½ufs ont battu leur allergie au bout de 2 ans de traitement. Ce qui n’est pas le cas du groupe placebo qui n’ont jamais réussi à surmonter l’allergie.
Enfin, les chercheurs insistent sur l’importance de l’identification des enfants qui seront capables ou pas de suivre le traitement avant d’adopter cette méthode.