- Le déficit primaire à l’origine de l’allergie au lactose
- Le déficit secondaire induisant l’intolérance au lactose
Le déficit primaire à l’origine de l’allergie au lactose
Même s’il est courant d’utiliser le terme d’allergie, rappelons que le système immunitaire n’est pas mis en cause dans les questions concernant le lactose, il s’agit avant tout d’une intolérance d’origine génétique. Si certains cas d’intolérance congénitale au lactose ont été recensés, la première cause d’intolérance au lactose est un « déficit acquis » en lactase, l’enzyme permettant l’hydrolyse du lactose. La lactase est présente normalement à la naissance, mais la production de cette enzyme se stoppe ou diminue lors du sevrage, lors d’un phénomène appelé hypolactasie. Celui-ci est variable selon le groupe ethnique auquel un individu appartient. La disparition totale de la lactase engendre l’intolérance.
Le déficit secondaire induisant l’intolérance au lactose
Au-delà des prédispositions génétiques, le déficit de lactase peut être temporaire, on parle alors de déficit secondaire pour caractériser l’origine de l’intolérance. Par exemple, un sujet souffrant d’une gastro-entérite sévère suite à un virus peut devenir intolérant au lactose. Dans les faits, c’est un rotavirus qui s’attaque à la muqueuse de l’intestin. Une fois la muqueuse détruite, la production de l’enzyme cesse, l’hydrolase ne peut plus avoir lieu. La chimiothérapie, la radiothérapie peuvent elles aussi provoquer une intolérance temporaire au lactose.